Deux sources imprimées donnent la connaissance du texte de
l’épitaphe de Guillaume Cretin dans la Sainte-Chapelle de Vincennes. La première
source, imprimée en 1788, mêle la description de l’église avec des éléments de
l’inscription funéraire :
Du côté droit
du Sanctuaire, de la Sainte-Chapelle de Vincennes, gît vénérable et discrete
personne M. Guillaume Cretin, en son vivant Aumônier du Roi, Chantre & Chanoine
de la Sainte-Chapelle du Palais, jadis Trésorier de la Sainte-Chapelle de Vincennes,
lequel trépasse le 30 Novembre 1525. Guillaume Cretin avait été Chroniqueur de Louis
XI.91
La seconde source, imprimée en 1791, décrit le lieu
où se trouve cette épitaphe dans la Sainte-Chapelle, ainsi que sa disposition et ses
ornements. Deux deux épitaphes de Guillaume Cretin seraient exposées. L’auteur de
cette source en donne la trancription intégrale :
Vénérable et
dicrette personne, M. Guillaume Crétin, en son vivant aumônier du roi, chantre et
chanoine de la Sainte-Chapelle du Palais, à Paris, jadis trésorier de céans, lequel
trespassa le xxx jour de novembre, l’an M. VC. XXV.
L’autre est
en latin ; elle est placée au-dessous des pieds de Cretin, dans un cadre,
Plan
Cette figure
est placée dans un encadrement orné de bamboches le côté gauche est presqu’effacé :
de chaque côté on voit un coq, symbole de la vigilance.92
Note n°1
Cette datation est proposée
par Marion Pouspin, Publier la
nouvelle. Les pièces gothiques, histoire d’un nouveau média
(xve-
xive siècles).
Annexe. Réperstoire des pièces gothiques imprimées
auxxveet xivesiècles, Paris :
Publications de la Sorbonne, p. 48.
Note n°2
L’italique est celui de l’impression
initiale.
Note n°3
Ce sobriquet de « grand chantre » ne se réfère à
aucune réalité historique ou législative en usage à la
Sainte-Chapelle de Paris.
Note n°4
Paris, Bibliothèque
nationale de France, manuscrit du fonds Français,
cote Fr. 21.449, Officiers
et domestiques de la Maison de François Ier.
(1516-1549). Tome I. Années 1516-1534,
239 fol.
Ce manuscrit est intégralement numérisé et disponible sur le
site de la Bibliothèque nationale de France.
Note n°5
France, Archives
nationales de France (CARAN), registre KK89, Officiers de l’Hôtel.
1523.
Note n°6
France, Archives
nationales de France (CARAN), carton J 964, article 54bis,
Coffres des
chanceliers.
Note n°7
Dans le chapitre
intitulé « Despenses Dece p[rese]nt compte », aucune
mention n’est faite de Guillaume Cretin dans le
sous-chapitre listant les dépenses pour les
« Chappelains », KK98, fol. 32r-34v.
Note n°8
L’inventaire actuellement en usage
est un répertoire numérique dactylographié par Patricia Mochkovitch,
Série LL [.]
Monuments ecclésiastiques
[.] Registres, Paris : Centre historique des Archives
nationales, 2001, 72 p.
Note n°9
Une
présentation plus détaillée des mémoriaux LL623-LL625 est
mentionnée dans Charles-Yvan Élissèche, « Les sources
administratives », Le personnel musical de la Sainte-Chapelle de
Paris, p.
22-24.
Note n°10
Inventaire de la Série LL. Monuments ecclésiastiques.
Registres. Répertoire numérique., Version dactylographiée par Patricia
Mochkovitch de l’inventaire manuscrit établi à la fin du XIXe
siècle, mis à la disposition du public dans l’attente d’une
révision complète.
Note n°11
LL 620, fol. 1r-33v.
Note n°12
LL 620, 34r-58r.
Note n°13
LL 620, 58v-153v. Ces quittances de paiements
ne sont pas toutes datées, mais sont produites entre
1474 et 1480.
Note n°14
C’est le cas, par exemple, aux folios 7-8 :
des délibérations des années 1476 et 1477 sont
entremêlées, sans logique
administrative.
Note n°15
LL621, fol. 1r-79v.
Note n°16
LL 621, fol. 80r-136r.
Note n°17
LL621, fol. 136v-142r.
Note n°18
LL622, fol. 3r-74r.
Note n°19
LL622, fol.
74v-83v.
Note n°20
LL622, fol.
84r-130r.
Note n°21
LL622, fol.
130v-132r.
Note n°22
LL622, fol.
132v-163r.
Note n°23
Charles-Yvan
Élissèche, op.
cit., p. 22-24.
Note n°24
Une des délibérations est raturée
(LL620, fol. 1r).
Note n°25
Une des délibérations est raturée
(LL620, fol. 2v-3r).
Note n°26
Initialement, cette délibération est datée
du « m[erc]r[e]di [premie]r Jo[u]r de Juing en lan
dess[u]sd[ict] iiijc, lxxvij ». Une correction,
dans l’interligne supérieur, au-dessus du mot
« Juing », rajoutée par le chanoine Gilles Dongois,
mentionne le mois de « juillet ». En outre, la
délibération précédente étant datée du « samedj
xxviije Jo[u]r de Juing mil
iiijc
lxxvij ». Comme le suggère le chanoine Gilles
Dongois, nous pensons qu’il s’agit d’une erreur du
secrétaire dans la mention du
mois.
Note n°27
Une des délibérations est raturée
(LL620, fol. 20v-21r).
Note n°28
Probablement par erreur, le secrétaire
mentionne la date du « me[er]que[d]j
iije Jour
De Juing lxxvij ». En effet, le Chapitre s’est réuni
le 4 juin 1477 qui tombait aussi un mercredi
(LL620, fol. 7r).
Note n°29
Une délibération est raturée, ainsi que la
date (LL620, fol. 29v).
Note n°30
Le secrétaire relate que la délibération
et du « samedj xxviije [et] penul[tie]me de
fevrier ». L’année 1483 n’étant pas une année
dissextile, il s’agit probablement d’un erreur du
scribe. La seule date du 28 février a été
retenue.
Note n°31
Il s’agit de la copie d’une lettre royale
adressée aux trésorier et chanoines de la
Sainte-Chapelle, et non d’une délibération
capitulaire.
Note n°32
Ce feuillet est numéroté
« vjxxix »
dans la partie supérieure.
Note n°33
Il s’agit de la copie d’une lettre, en
latin, rédigée par les trésorier et chanoines
relative à des modifications de fondations
obituaires.
Note n°34
Il s’agit de la copie d’une lettre de
provision adressée au nouveau procureur et receveur
général.
Note n°35
Il s’agit de la copie d’une lettre
relative aux fonctions
procureur.
Note n°36
La délibération du « Merquedj
xxvje Jour
doctobre » est relatée après celle du mercredi 29
octobre, et avant celle du vendredi 31 octobre. Le
mercredi précédent le 29 octobre est le 22 du même
mois. N’ayant pas d’explication à cette mention du
26 octobre, elle a été ici
signalée.
Note n°37
La délibération que « Merquedj
xxiije
dud[ict] moys de nove[m]bre » est relatée après
celle du « Samedi xxixe Dud[ict] moys de nove[m]bre ».
Or, le mercredi précédent le 29 tombe le 26 et non
le 23 de ce mois. Il s’agit vraisemblablement d’une
erreur du secrétaire.
Note n°38
Cette délibération est datée,
vraisemblablement par erreur, du « semedj
xxvije Jour
dud[ict] moys denove[m]bre », alors que le 27
novembre tombe un jeudi. Elle est relatée entre la
fin d’une délibération non datée et une délibération
du 30 novembre.
Note n°39
Cette délibération est datée,
vraisemblablement par erreur, du « Merquedj
xxxe Jour
dud[ict] moys », alors que le 29 novembre tombe un
samedi.
Note n°40
Le secrétaire relate, suite à la mention
des délibérations du 30 décembre, que « Suivant Le
moys de Janvier mil cinq cens et Six na este Riens
conclud » (LL623, fol. 31v).
Note n°41
Le secrétaire suite à la délibération du 3
février que « Le Residu du moys de fecrier aud[ict]
an n’a esté Riens concludAu moys davril ens[uivant] n’a este Riens
concludAu moys de may mil cinq cens et spt n’a este Riens
conclus Jusques au Samedj xve Dud[ict] moys » (LL623, fol.
32r).
Note n°42
Suite à cette délibération du 15 mai, le
secrétaire relate que « Au Residu du moys de may
aud[ict] an mil cinq cens et septe na esté Riens
conclud » (LL623, fol. 32v).
Note n°43
Suite à cette délibération, le secrétaire
relate que « Depuys Led[ict] merquedj
xvje
dud[ict] moys de Juing aud[ict], an na esté Riens
conclus Jusques au vije Jous de Juillet aud[ict] an
mil cinq cens Et sept » (LL 623, fol.
32[bis]v).
Note n°44
« Depuys Led[ict] samedj
xe
Dud[ict] moys De Juillet mil cinqcens et sept na
este Riens conclud Jusques au mercquerdj
(sic)
iiije
Dud[ict] moys Daoust ens[uivant] aud[ict] an mil
cing cens [et] sept » (LL623, fol.
33r).
Note n°45
Le secrétaire ajoute, suite à cette
délibération, que « Au Residu dud[ict] moys de
novembre aud[ict] an mil cinq cens et sept n’a esté
Riens conclud ».
Note n°46
Le secrétaire ajoute, suite à cette
délibération, que « Au Residu Dud[ict] moys de
fevrier aud[ict] an mil cinq cens et sept na esté
Riens conclud » (LL623, fol. 40v). Il en est de même
au début du folio suivant : « Durant Le moys de mars
mil cinq cens et sept na esté Riens conclus »
(LL623, fol. 41r).
Note n°47
Il s’agit d’une délibération du Chapitre
tenu le « Merquedj dern[ier] Jour dud[ict] moys de
fevrier aud[ict] an mil cinq cens [et] huyt »
(LL623, fol. 54v). L’année 1508 étant bissextile, il
s’agirait du 29 février. Le samedi précédent étant
le 24 du même mois, il devrait s’agir du 28 février.
Il a été décidé de relaté la date du 29 dans le
tableau.
Note n°48
Après cette délibération, le secrétaire
relate que « Depuys Le merquedj
xxve Jous
du moys davril mil cinq cens [et] neuf Jusques au
xve Jous
de septembre ens[uivant] aud[ict] an na esté Riens
conclud » (LL623, fol. 56v).
Note n°49
Deux délibérations sont datées du 25
juillet, l’une du mercredi et l’autre du samedi.
Comme elles sont signalées par deux jours distincts,
elles font l’objet de deux
entrées.
Note n°50
Le secretaire relate la date du « 30
août », vraisemblablement par
erreur.
Note n°51
Cette délibération est
raturée.
Note n°52
Cette délibération est
raturée.
Note n°53
Cette délibération est
raturée.
Note n°54
Patricia Mochkovitch, Série LL [.], op. cit., 72 p
Note n°55
Archives nationales de France à Paris (CARAN), article
signalé sous la cote LL 640.
Note n°56
Archives nationales de France à Paris (CARAN), article
signalé sous la cote LL 641.
Note n°57
Sont
tenus en français les délibérations des 3 novembre 1514 (LL640,
fol. 62v), 13 novembre 1517 (LL640, fol. 72r), 23 mai 1521, dont
seule la date est en français (LL640, fol. 78v), 7 mars 1521
(LL640, fol. 80r) et 8 mai 1523(LL640, fol.
81r).
Note n°58
Édouard Gautier, Essai sur l’Histoire du Chapitre de
Vincennes de 1379 à 1790, Paris, Position de thèse
de l’École des Chartes, 1888, fol.
2v.
Note n°59
Une étude codicologique serait
nécessaire pour mieux utiliser et comprendre la constitution de
cette source. Elle reposerait principalement sur l’étude des
filigranes, mais cette tâche sort largement du cadre de cette
publication.
Note n°60
Dans
la marge de gauche, la liste des ecclésiastiques présents au
Chapitre est mentionnée. Ils sont fréquemment désignés comme les
capitulantes,
(cette mention apparaît pour la première fois le 23 avril 1488,
LL 640 fol. 7r) parfois même réunis en deux groupes : celui des
chanoines (dans lesquels sont compris les trésorier et Chantre)
et celui des vicaires. Les chanoines, c’est par leurs noms.
Donc, on est face à des incertitudes. Le trésorier et le Chantre
ne sont pas mentionnés par leurs noms, mais par leurs seules
fonctions ecclésiastiques, alors que les chanoines et les
vicaires sont désignés par leur patronyme.
Note n°61
C’est notamment le cas du folio
[88], déchiré et en
mauvais état, dont l’actuel recto est vraisemblablement le verso
(et vice-versa), puisque la décision du 10 juin 1524 (LL 640,
fol. [88]v) fait suite,
dans l’actuelle relire, à celle du 17 juin de la même année
(LL 640, fol. [88]r)
Note n°62
LL 641, fol. [1]r.
Note n°63
LL 641, fol. 92r.
Note n°64
Nous n’avons pas pu avoir accès aux
annexes de cette thèse.
Note n°65
LL 641, fol. 49v-50r.
Note n°66
Sous
réserve de vérification des patronymes, c’est le cas, du décès
du chanoine Philippe Labbé, le 25 juin 1540 (LL6411, fol. 49v) ;
de la réception de Jehan Prevost comme vicaire et de celle de
Jehan Fercocy comme chanoine, le 4 février 1540 (LL6411, fol.
50r) ; de la déception de Pierre Bisson comme chanoine, le 21
février 1540, de celle de Jehan Adet comme chanoine, le 9 mars
suivant, de celle de Guillaume Bouigut comme vicaire, le 20 mars
et de celle de Symon Leclerc, le 8 avril (LL6411, fol. 51r) ; de
la réception de Jehan Dantan comme clerc, le 26 mai 1542 (LL641,
fol. 56r) ; de la réception de Nicolas Brasseur à l’office de
clerc, le 28 décembre 1543 (LL641, fol. 58v) ; de la mention du
départ de Jehan Prevost et de la réception, aux fonctions de
vicaire pour le remplacer, de Robert Le Sueur, le 23 janvier
1543 (LL641, fol. 59r) ; de la réception de Simon Le Clerc comme
vicaire et de celle Jehan Bourrieux comme clerc, le 20 janvier
1544 (LL641, fol. 61v) ; du décès du Chantre, Étienne Duborchet,
le 18 août 1547 (LL641, fol. 69r) ; de la réception du
trésorier, Guillaume Maulbuisson le 7 septembre 1547, et de
celle de Jérôme Joseph (sans précision de ses fonctions) (LL641,
fol. 69v-70r) ; de la réception du chanoine Claude Germain, du
vicaire Nicolas Lebrasseur et du clerc Pierre Dubochet, le 3
septembre 1547 (LL641, fol. 70r) ; de la fin du vicariat de
Jehan Borienne le 16 septembre 1548 (le millésime n’est pas
précisé, mais une mention postérieure laisse présager qu’il
s’agit de l’année 1548), de la réception de Guillaume
Montbrisson aux fonctions de trésorier le 17 septembre suivant,
et de celle de Philippe Ferocq comme Chantre le 18 septembre
suivant (LL641, fol. 70v) ; de la réception de Gaudefroi Engren
comme clerc, le 28 octobre 1547, et de la fin de sa période de
probation le 2 octobre suivant (LL641, fol. 71r) ; du décès du
Chantre Philippe Ferocq le 27 juillet 1549, et de la réception
de son successeur, Jehan Moriceau le 7 août suivant (LL641, fol.
72r) ; de la réception de Toussaint Musnier comme chanoine, de
celle de Godefroi Engren comme vicaire, et de celle de Mathieu
Guyot comme clerc, le 9 août 1549, alors que le 18 octobre
suivant, un dénomme Borrisner est rayé de la table (LL641, fol.
72v) ; de la réception de Simon Leclec comme chanoine, et de
celle de Pierre Bochet comme vicaire, le 1er janvier 1549, mais encore de celle de
François Vitry le 7 février suivant (LL641, fol.
73r).
Note n°67
Un cas particulier, mettant en avant
ce qui pourrait être jugé comme un manque de systématisme dans la
tenue du registre, concerne le décès du trésorier, en 1544. En
effet, une délibération du 4 juin relate, en français, que la
trésorerie vacante (LL641, fol.
59v). La mention du décès de ce dignitaire est rapportée
en latin, par une autre main, dans la partie inférieure du folio
suivant, le 7 février 1544 (LL641,
fol. 60r). La
trésorerie était donc vacante en raison du décès de son titulaire,
et pas pour des questions d’abandon de la fonction. Or, cette
mention du 7 février 1544 relatant la mort du trésorier, est relatée
après une délibération du 10 octobre 1544 (LL641, fol. 60r), 4 mois avant.
Tout se présente comme si les mentions en latin, relatives aux
fonctionnaires ecclésiastiques du Chapitre, prestant dans la
Sainte-Chapelle, avaient été rajoutées a posteriori, afin de laisser
un précédent écrit, sans plus de détail.
Note n°68
LL641, fol. 70r. Un dénommé Mathieu Guyot est reçu
comme clerc le 9 août 1549 (LL641, fol. 72v). Peut-être
s’agit-il de la même personne ?
Note n°69
LL641, fol. 74r. Il est à noter que certaines
délibérations concernent davantage la vie de cour que la vie
canoniale. C’est, par exemple, le cas du 7 septembre 1544 où il
est rapporté que les enfants royaux sont cachés à Vincennes en
raison de l’invasion de Charles Quint (LL641, fol. 61r). Le 9
octobre 1560, il est rapporté seulement la venue de Marguerite
de Valois et du duc d’Anjou (LL641, fol. 90v), alors que le
récit de délibération suivant ne concerne que le départ de
Marguerite de Valois et des dames de la reine pour Orléans, le
28 octobre suivant (LL641, fol. 90v). Certaines mentions
relatives à la vie monarchique ne relatent pas la participation
des membres du Chapitre aux festivités, ni même la célébration
d’un office en action de grâces. C’est le cas, par exemple, pour
le mariage d’Isabelle de France à la cathédrale Notre-Dame à
Paris (LL641, fol. 88r), ou encore le sacre de Charles IX à
Reims, relaté le 15 mai 1561 (LL641, fol. 92r). Ces mentions
sont surprenantes dans la mesure où le Chapitre fait état d’une
participation spirituelle active à la préservation de la santé
du roi Henri II, et au salut de son âme. En effet, la première
mention de sa blessure est seulement relatée dans une
délibération du 30 juin 1559 (LL641, fol. 88r). Par la suite, il
est relaté la célébration d’une procession « aux bons honne[ur]s
po[u]r la prosperite du roy » le 9 juillet 1559 (LL641, fol.
88r). Enfin, son trépas est mentionné au 10 juillet 1559, «
po[u]r lequel le Jo[u]r EnSuyvant fut celebre ceans ung obit
sol[emne]l » (LL641, fol. 88r). La célébration de l’obit
solennel est confirmée par le récit d’une délibération datée du
lendemain, le 11 juillet 1559 (LL641, fol. 88r). Certaines
délibérations concernent plutôt la gestion du patrimoine. En
effet, il est fait état d’un don d’habits liturgiques par Henri
II, le 12 avril 1550 (LL641, fol. 72v), ainsi qu’un don de la
duchesse de Valentinois (principalement des vases sacrés, et
objets liturgiques) le 20 novembre 1551 (LL641, fol. 73v). EN
outre, le 24 août 1552, est établi un inventaire des reliquaires
et des reliques envoyées par Henri II et la duchesse de
Valentinois à la Sainte-Chapelle (LL641, fol.
74rv).
Note n°70
C’est notamment le cas pour le récit des délibérations
capitulaires établies entre le 8 mai 1555 et le 26 juin 1555
(LL641, fol. 76v-77r).
Note n°71
LL641, fol. 77v.
Note n°72
« comme on a acoustume faire aux
obitz Defeu maistre Jehan crete et Defeu maistre estienne Deparis
aussi Jadiz tresorier et chanoine Delad[icte] chappelle Duboys de
vincennes », L 625/30. Voir la transcription de cet acte en Annexe
5. III. B. L 625/30.
Note n°73
LL640, fol. 46r. Avant la nomination de Guillaume
Cretin aux fonctions de trésorier de la Sainte-Chapelle, la
trésorerie était déclarée officiellement vacante lors du
Chapitre général du 26 juin 1504 (LL 640, fol.
43[bis]r).
Dans une délibération du 26 juin 1531, soit 27 ans après
le départ d’Estienne de Paris, le secrétaire relate les conditions
de réception de l’obit de l’ancien trésorier (LL641, fol. [18]v-19r). Cet obit est à nouveau
mentionné le 12 novembre 1533 (LL641, fol. 28v) et le 8 avril 1533, date de la
réception de l’épitaphe (LL641, fol.
30r). Le 25 mars 1555? il est fait
état de certains modifications cérémonielles (LL641, fol. 79v). Il y est
aussi mentionné l’obit d’un dénommé Jehan Creti. L’orthographe du
patronyme est proche de celle de Guillaume Cretin. Il est à noter
que les dates de l’obit de Jehan Creti et de celui de Guillaume
Cretin ne sont pas les mêmes, sans que cela exclue un possible
déplacement de l’obit de Guillaume Cretin. À défaut d’une étude
exhaustive sur le personnel ecclésiastique de la Sainte-Chapelle de
Vincennes, il est difficile de savoir si la modification des obits
solennels du 25 mars 1555 concerne aussi celui de Guillaume
Cretin.
Note n°74
« Co[m]me il est plus aplain
co[n]tenu au Regi[str]e Dud[ict] chapp[it]re en Laco[n]clusion
faicte aud[ict] chapp[it]re Lan mil cinq cens trente six le vingt
six[ies]me Jo[u]r de Juing », L 625/30. Voir la transcription de cet
acte en Annexe 5. III. B. L 625/30.
Note n°75
En effet, la délibération du 25 juin
1536 ne fait pas état de l’enregistrement de cet obit (LL 6540, fol.
37r), ni la délibération suivante, datée du 23 mai 1537 (LL 6540,
fol. 37v)
Note n°76
Cette délibération est
raturée.
Note n°77
Nous rappelons qu’il n’y a pas de folio
portant le numéro 27.
Note n°78
Cette délibération est
raturée.
Note n°79
Le folio 51bis relate des délibérations
tenues les 10 février, 16 février, 7 janvier
(Chapitre général) et 10 juin, sans précision de
millésime. Toutes ces délibérations sont relatées
sur le folio recto. Celle du 10 juin, raturée,
devrait continuer sur le folio verso. Ce folio verso
début par une délibération du 10 juin, relatant la
réception de Gabriel Labbé, probablement aux
fonctions de vicaire. La lettre de provision royale
de l’impétrant est datée du 10 octobre 1505. La
Sainte-Chapelle de Vincennes suit le style de Pâques
pour le changement de millésime. Il a donc été
nécessaire de répartir les délibérations en fonction
de la date de la Résurrection. En outre, le feuillet
est relié dans le sens original de celui dans lequel
il a été produit (le numéro initial du folio,
lxviij, étant dans l’angle supérieur droit). Il
apparaît ainsi que les délibérations des 10 février,
16 février et 7 janvier, sont celles des 7 janvier,
10 février et 16 février 1505, alors celles du 10
juin ont été décidées en 1506.
Note n°80
Cette délibération est
raturée.
Note n°81
Cette délibération est
raturée.
Note n°82
Cette délibération est
raturée.
Note n°83
Cette délibération est
raturée.
Note n°84
Cette délibération est l’exacte copie de
la délibération du 21 juillet, relatée et raturée
sur le folio 57v.
Note n°85
Cette délibération est certainement un
ajout postérieur. En effet, le 24 janvier, le
Chapitre reçoit Jehan Picot aux fonctions de
vicaire. Outre la délibération, le secrétaire
recopie aussi la lettre de provision royale de son
confrère. La mention de la délibération du 14
janvier se trouve dans la partie inférieure du
folio, espacée de la copie de la lettre de provision
royale débutée au fol. 63v et terminée au début du
fol. 64r.
Note n°86
Dans la mention des dates des
délibérations des 2 mai et 15 juin, le secrétaire ne
mentionne pour millésime que « anno quo sup[ra] »
(fol. 65v). Or, la dernière mention du folio
précédent précise qu’il s’agit d’une délibération du
« die veneris xxvo m[ars]ij anno m[illesimo]
qui[n]ge[n]tesimo quarto die an[te]psacha ». Le
chamgement de millésime se faisant le dimanche de
Pâques, il est probable que la mention « anno quo
sup[ra] » aux délibérations des 2 mai et 15 juin
soit une erreur du secrétaire (fol.
65v).
Note n°87
Cette délibération est raturée, mais la
délibération relatée à la même date au folio suivant
en est la copie.
Note n°88
Bruno Galland et Patricia
Mochkovitch, Série L
[.] Monuments
ecclésiastiques [.] Titre V [.] Collégiales et paroisses du diocèse de Paris Saintes-Chapelles
[…] Inventaire
sommaire des cartons L 618 à L 628, Paris : Centre
historique des Archives nationales, 2001-2002, 114 p.
Note n°89
Il
s’agit de l’étude portant actuellement, dans le Minutier
Central, le numéro XIX. C’est aussi l’étude dans laquelle a
presté Pierre Ier Pichon. Guillaume Cretin y signe un bail le 14
juin 1497 (MC/ET/XIX/12).
Note n°90
« Jadis » est mentionné au-dessus de
« Cretin ».
Note n°91
Poncet de la Grave, Mémoires interessans pour servir à
l’histoire de France, tome 1er, Paris : Nyons, 1788, p. 232.
Note n°92
Aubin-Louis Millin Antiquités nationales ou recueil de
monumens, Paris :
Drouhin, vol. 2, 1791, p. 51-52.